Nénuphar sous la lune
J’entends battre le jour et le temps qui se lève
Les cris sourds qu’on retient se noyer dans l’amer
Les couleurs qui se fondent dans nos coeurs qui espèrent
Et combien de retours pour nos sourires de verre
J’entends au loin l’écho des armes qu’on libère
Pour toucher le gros lot d’un vulgaire jeu de guerre
Et combien de nos maux pour vaincre la misère
Dans ce grand jeu d’égo pour gagner quoi la terre
Mais combien faudra-t-il d’années ou de lumière
Pour trouver dans l’exil un sens à ces prières
Réfuter l’infortune ne plus chercher à plaire
Nénuphar sous la lune me berce et me relève
J’entends des rires au loin qui cherchent la tendresse
Des matins incertains où l’on se cherche soi-même
L’allégorie du temps dans nos miroirs reflète
Qui cherchera en vain une étrange silhouette
J’entends siffler le vent dans des canons de bois
Retrouver dans l’absence un non pas sûr de soi
Regarder les comètes sous un ciel de silence
En cherchant dans leurs feux une réponse ou un sens
Mais combien faudra t’il d’années ou de lumière
Pour trouver dans l’exil un sens à ces prières
Réfuter l’infortune ne plus chercher à plaire
Nénuphar sous la lune me berce et me relève